vendredi 4 novembre 2011

Etude de cas...

... ou les cobayes associés !
Aujourd'hui, étudions une maman lambda face aux effets de la fatigue ! 



Prenons donc une maman A, un papa A', un petit garçon B et un bébé B' !
Maintenant, mettons tout ce beau monde en situation et observons cliniquement les effets de la fatigue sur le sujet A !
La situation : un sujet A qui a eu la mauvaise idée de traîner sur le net jusqu'à 1h30 (la nuit donc !) et qui s'est couché à 2h du matin, alors que le sujet B avait réclamé pour la première fois depuis longtemps de ne pas mettre de couche avant la nuit, arguant qu'il se retiendrait jusqu'au matin !
Les faits : 1er temps : le sujet B a été dans l'incapacité malgré une évidente bonne volonté de se retenir toute la nuit et a donc débarqué trempé de pipi dans la chambre des sujets A et A' à 4h. Le sujet A s'est empressé de s'occuper du lit et de remettre au sec le sujet B. Sujet A et sujet B recouchés à 4h15 !
Le sous-total : notons que le sujet A n'a pour l'instant à son compteur que 2h de sommeil. 
Les effets : Pendant que le sujet B retombe dans les bras de Morphée comme une souche, le sujet A lui tente de se calmer pour se rendormir et commence à légèrement somnoler vers les 4h30. 

Les faits : 2eme temps : Le sujet B' dont le sommeil a certainement été dérangé par le remue-ménage qui a eu lieu à quelques mètres de lui (rappelons que le sujet B et le sujet B' partagent la même chambre) se réveille en pleurant chaudement à 4h32 ! Le sujet A se relève, secoue vivement le sujet A' afin qu'il fasse un petit biberon au sujet B'. Le sujet A se dépêche de récupérer le sujet B' avant  qu'il ne réveille le sujet B qui continue à dormir du sommeil du juste, du juste au sec !
Le sous-total : le sujet A ne cumule toujours que 2h de sommeil et 3 personnes sur 4 dans cette maison sont levées !
Les effets : le sujet A tressaute fortement en entendant les cris du sujet B' ! Il commence à pester (série de gros mots bien sentis en rapport avec le réveil qui est programmé sur 6h55) et montre une patience affaiblit face aux cris du sujet B' !

Les faits : 3eme temps : Le sujet B' avale goulument son biberon dans le lit des sujets A et A' et c'est A' qui s'y colle. B' regagne ses pénates à 5h10 !  Pendant tout ce temps, le sujet A s'est tenu tranquille mais ne s'est pas rendormi ! Le sujet A', lui, se rendort approximativement à 5h11, tandis que le sujet A bascule dans le sommeil à 5h30 !
Le sous-total : 4 personnes sur 4 sont couchées, le sujet A n'a toujours pas augmenté son score de sommeil qui reste donc bloqué à 2h !
Les effets : le sujet A au moment de l'endormissement manifeste de forts signes d'anxiété certainement liés à sa peur d'être à nouveau réveillé de manière impromptue ! On note également que le sommeil du sujet A se trouve très fortement perturbé ! L'analyse spectrale du sommeil du sujet A montre une série de cauchemars, le sujet A interrogé à ce sujet décrit une suite de mauvais rêves le confrontant à des situations encore plus critiques que celles rencontrées dans la réalité, du type : être réveillé par le sujet B qui baigne dans son vomi, devoir changer le sujet B plein de caca juste avant de l'emmener à l'école...

Les faits : 4eme temps : le réveil sonne à 6h55, le sujet A met un certain temps à se lever, mais se lève, passe à la douche et voit arriver le sujet B, frais, dispo et prêt à en découdre pour toute la journée !
Le total : le compteur du sommeil du sujet A connaît enfin une évolution, 1h25 a ajouté donc aux 2 premières heures déjà cumulées ! 3h25 de sommeil au total, le sujet A est donc parfaitement mûr pour notre étude sur les effets de la fatigue sur les mamans !
Les effets : en se levant, le sujet A passe par une très longue période de fantasme - rappelons la définition du terme, fantasme : construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse (source le TLF) - qui le met en scène se recouchant une fois le sujet B déposé à l'école ! Le fantasme durera jusqu'au retour à la maison après avoir déposé le sujet B. Autres effets, le sujet A qui d'habitude voit sa jauge de patience remplit après une nuit de sommeil prend conscience que sa jauge est au même point que la veille avant de coucher les sujets B et B', c'est-à-dire très proche de zéro !

Les faits : 5eme temps : le sujet A rentre de l'école et se rend compte que contrairement à l'habitude le sujet A' et le sujet B' sont déjà debout ! Le fantasme du sujet A s'écroule ! La journée commence, le sujet A enchaine donc les tâches quotidiennes : courses, lessive, couches, rangements, cuisine... 
Les effets : le sujet A semble ailleurs, on note une forme de dédoublement, le corps du sujet A continue à exécuter les tâches quotidiennes alors que son esprit semble s'être replié au fond du dit corps ! La jauge de patience s'épuise totalement en milieu de journée, son compteur humour est lui aussi en zone rouge et sa capacité de relativisation n'en mène pas large ! 

Les faits : 6eme temps : c'est la nuit, les sujets B et B' sont couchés, le sujet A après s'être gorgé de programmes peu complexes type Tellement vrai (Nrj12) ou Masterchef  (Tf1) - rappelons que l'esprit du sujet A est toujours en stand-by - se décide à aller se coucher et dort d'une traite jusqu'au lendemain matin ! 
Les effets : le sujet A voit toutes ses jauges remontées en flèche, la jauge bonne humeur explose à tel point que le sujet A au matin embrasse les sujets B et B' en les remerciant infiniment de cette superbe nuit complète ! 

Conclusion de l'étude : mieux vaut une maman reposée qu'une maman explosée de fatigue ! 
Conclusion bis : ça vous en bouche un coin, encore une étude qui va changer la face de l'humanité ! 

Bonne journée et à très vite !

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