lundi 30 janvier 2012

Brèves #16

La gastro s'en est allée, au revoir et bonne route à elle ! J'ai retrouvé tous mes esprits ou presque, certains se cachent peut-être encore derrière les toilettes mais ils finiront bien par revenir à l'expéditeur. Quoi de neuf la semaine dernière ? 

Deuz a enfin arrêté ses pics de fièvre, on finissait par penser qu'il serait fièvreux jusqu'à la fin de ses jours. Wan n'a eu qu'un accident pipi dans la semaine, et encore un tout petit. Malgré la gastro, j'ai dû aller à une leçon de conduite. Il paraît qu'être malade n'est pas une excuse suffisante pour oublier que dans les ronds-points ou les virages serrés on n'accélère pas. Pfff ! C'est désolant comme ça manque de fantaisie la conduite, c'est tout le problème, moi je dis ! J'ai partagé avec Wan mon bonheur de trier les chaussettes propres du T'chéri, Wan a tellement cru à cette passion que j'ai dû lui expliquer que j'étais ironique ; réponse évidente "Moi, Maman, je ne serais jamais Inorique" ; d'accord j'ai compris le message, mon chéri, j'essaie d'être moins Inorique alors... Deuz augmente également son vocabulaire, un petit son qui s'approche du prénom de son frère et aussi le fameux "A Pab'" lancé d'un ton chantant. Je vous laisse deviner ce que ça veut dire. Wan et moi sommes allés à la piscine mercredi, ça se confirme il est comme un poisson dans l'eau. Nous n'y étions pas retourné depuis le mois d'août, nous avons donc découvert qu'il avait pied dans le grand bassin, ce qui n'était pas le cas cet été (enfin si, mais il n'y avait que le front et les cheveux qui dépassaient, on en dit ce qu'on veut mais ce n'est tout de même pas très pratique pour respirer). Lui était ravi et très fier d'avoir grandi, moi ça m'a juste filé un coup de vieux, tout est question de point de vue. Nous avons reçu les billets de train pour aller voir beau-papa et belle-maman pendant les vacances de février, conséquence direct, Wan me demande toutes les 10 minutes "quand est-ce qu'on va voir Papy et Mamie ? On y va maintenant ?", le mois à ce rythme-là va être très long. Et surtout, j'ai survécu à ce week-end, je sens que vous ressentez le besoin de m'applaudir. Mais faites le donc ! Faut pas se frustrer comme ça. 

Bonne semaine à tous et à très vite !

vendredi 27 janvier 2012

Virus attack !

Je pense que les virus se sont ligués pour que ce blog ne soit pas mis à jour ! D'où je suis, je pense que je vais bientôt mourir (au moins) ou alors, j'ai envie de mourir tant je suis mal, mon esprit brouillé ne sait plus trop bien. 

Comme des milliers de français en ce moment, j'ai une gastro-entérite. Non, je ne vais pas vous faire un article sur la question, je me refuse à faire basculer ce blog au fond de la cuvette. En revanche, je vais vous demander de me souhaiter un gros "bonne chance" (que celui qui a envie de dire "Merde" s'abstienne, c'est de mauvais goût, eh oh !) car demain c'est le week-end. J'ai déjà exposé le problème de la maladie qui n'arrive jamais au bon moment, donc, je ne vais pas vous refaire le cours. En revanche, ce que tu n'ignores pas si tu me connais bien ou ce que tu ignores si tu ne me connais que via ce blog, c'est que le T'chéri bosse quasiment tous les week-ends, que j'ai peu de famille près de moi et même peu de famille qui puisse me débarasser, oups, me soulager de la garde des enfants quand il y en a besoin. Oui, oui, cher(e)s lecteurs-trices, tu vois parfaitement là où je veux en venir : pendant 2 jours, je serais seule avec mes 2 muchachos ET la gastro, s'il ne s'annonce pas formidable ce week-end ? Du coup, si tu as la solution miracle pour continuer à s'occuper des loulous tout en élisant domicile dans les cabinets d'aisance (j'adore cette expression), je prends ; si la première chose qui te vient c'est "oh la pauvre ! Good luck !", je prends aussi ; si tu crèves d'envie de venir t'occuper de mes "adorables" moustiques pendant que je dormirais du sommeil du Juste (malade), je prends, je prends, je prends... 
Ah et si tu veux me dire plus directement à quel point je suis une pauvre malheureuse qui mérite toute la compassion du monde, des gros câlins ou le prix nobel de la maman la plus méritante (au moins), c'est sur facebook et c'est ici

Bon week-end à tous et à très vite !

mercredi 25 janvier 2012

La Nuit Sacrée

J'ai ces derniers mois un peu trop usé et abusé de mon Pennac et de son droit n°1 : "le droit de ne pas lire". C'est un fait, toute grande lectrice que je suis - est dit "grand lecteur" celui qui lit plus de 20 livres par an, mais je trouve que finalement on pourrait refondre cette définition et faire une moyenne sur plusieurs années. Par exemple, j'ai eu des années à 50 livres tandis que la dernière année, j'ai plutôt plafonné à 10.  Du coup je trouve qu'il serait assez commerçant de me faire une ristourne et de me laisser ce titre VIP de grand lecteur - je me suis laissée happer par la vie, les enfants, les organisations de fêtes, d'anniversaires, de sorties, de repas et autres réjouissances.
 
Heureusement, je suis revenue à la lecture il y a quelques temps et ce grâce à mon grand ami littéraire, j'ai nommé le métro. Oui, oui, le métro n'en déplaise aux sceptiques est grand ami de la littérature, il n'y a qu'à voir le nombre de livres dévorés dans son antre. On n'est finalement pas si loin d'une petite bibliothèque municipale. Bref, j'ai employé une vieille technique éprouvée, la technique dite du "je prends le métro dans 5 minutes (sans les enfants pour me faire un show). Mince, j'ai pas de livre dans mon sac. Vite, qu'est-ce que je prends ? Aïe aïe aïe j'suis pressée. Tiens, ça fait longtemps que j'ai envie de lire du Tahar Ben Jelloun (dans notre cas, mais on peut remplacer par un autre auteur)...". Cette fameuse technique a été suivie d'un autre monologue intérieur que j'ai la gentillesse de vous retranscrire (incursion direct dans ma tête donc, vous serez gentils de laissez le lieu dans l'état dans lequel vous l'avez trouvé en sortant et je vous rappelle que la personne qui s'en occupe n'est rémunérée que par vos mots) : "Mince, c'est un diptyque, nan ? J'suis sensée commencer par lequel ? Ah nan ! Wiki semble dire qu'ils peuvent se lire séparément. Bon, j'ai plus le temps, tant pis. L'Enfant de sable... La Nuit Sacrée... L'Enfant de sable... La Nuit Sacrée... Hop ! La Nuit Sacrée !" Évidemment, je ne vais pas  faire planer le suspens plus longtemps (à moins que vous ne le sachiez déjà), il s'agit bel et bien d'un diptyque et forcément La Nuit Sacrée en est le deuxième volet, sinon ça ne serait pas drôle ! En même temps, j'ai pu le suivre parfaitement sans avoir lu L'Enfant de sable (que je vais lire incessamment sous peu comme va le prouver la suite de ce fabuleux article).
La Nuit Sacrée, qu'est-ce donc ? C'est un livre écrit par Tahar Ben Jelloun en 1987 et qui a reçu le Goncourt la même année. Voilà pour ceux qui veulent frimer lors des dîners en ville en citant des auteurs goncourisés. Sinon, en évitant de tout dévoiler, c'est l'histoire d'une femme qui réacquiert sa féminité, son identité et sa personnalité. Voilà, voilà en terme d'histoire, je vous laisse vous débrouiller avec ça (toujours aussi sympa la mère qui rit, hein !).
L'année dernière, mes chers amis, faut-il qu'il vous en souvienne, nous avions décidé juste (enfin, nous, ça veut dire moi, mais personne n'avait bronché que je sache) qu'en 3 points, je vous donnerais les raisons de lire un bouquin. Donc, voici voilà... tadam  : pourquoi lire La Nuit Sacrée (hormis pour frimer dans les dîners en ville comme mentionné précédemment !)
1) Parce qu'on adore les contes orientaux ! Comment ça, ON n'adore pas les contes orientaux ? Eh bien, ON a tort et ON va y remédier. La Nuit Sacrée, c'est un conte oriental contemporain et adulte. C'est plonger dans l'orient, c'est se laisser guider par cette narratrice, si fascinante, dans les méandres de sa culture, de sa conscience mais aussi de son inconscient : "Amis ! La nuit s'est prolongée derrière mes paupières. Elle faisait le ménage dans ma tête qui s'est beaucoup fatiguée  dernièrement. Des voyages, des roues, des cieux sans étoiles, des rivières en crue, des paquets de sable, des rencontres inutiles, des maisons froides, des visages humides, une longue marche... Je suis là depuis hier, poussée par le vent, conscient d'être arrivée à la dernière porte, celle que personne n'a ouverte, celle réservée aux âmes déchues, la porte à ne pas nommer, car elle donne sur le silence, dans cette maison où les questions tombent en ciment  entre les pierres." C'est s'immerger dans cet état de semi-conscience, de bascule entre l'éveil et le sommeil, s'aventurer dans ses contrées du Maghreb, dans le corps d'une femme qui fait l'expérience de la découverte de ce qu'elle est.
2) Parce que c'est une très belle histoire d'amour profonde et sensuelle sans tomber dans le racoleur ou le gnangnan ! Eh oui, vous ne pensiez plus ça possible à l'ère où soi-disant la preuve de la qualité littéraire se mesure à l'aune du trash sexuel, mais on trouve encore des textes contemporains (oui bon d'accord, ce livre a été écrit au XXeme siècle mais ce n'est finalement pas si loin, nom de nom), charnels, sensuels, amoureux, excitants mais sans débordement : "J'étais heureuse que le premier homme qui aima mon corps fût un aveugle, un homme qui avait les yeux aux bouts des doigts et dont les caresses lentes et douces recomposaient mon image. Ma victoire je la tenais là ; je la devais au Consul dont la grâce s'exprimait principalement par le toucher. Il redonna à chacun de mes sens sa vitalité qui était endormie ou entravée". J'avais oublié pour ma part et ça fait un bien fou de s'en souvenir !
3) Parce que ce livre rappelle que l'orient n'est pas fait que d'oppresseurs de la femme. Oui je sais, quand on suit l'actualité, on a l'impression de n'entendre parler que de burka, de lapidation de femmes en place publique, de femmes mises au ban de la société, mais ici Tahar Ben Jelloun nous livre un des plus beaux textes sur la féminité qui soit. "Je suis en rupture avec le monde, du moins avec mon passé. J'ai tout arraché. Je suis une arrachée volontaire, et j'essaie d'être heureuse, c'est-à-dire de vivre selon mes moyens, avec mon propre corps. J'ai arraché les racines et les masques. Je suis une errance qu'aucune religion ne retient. Je vais et traverse les mythes, indifférente..." L'histoire d'une femme qui se libère, qui fait une longue traversée pour devenir ce qu'elle est profondément, avec cette sensibilité troublante et authentique, écrite par un homme, ce genre de petit bijou, je ne sais pas vous mais moi j'appelle ça de la littérature, de la vraie. 

Du coup, "foin des bocks et de la limonade", euh nan je m'égare là, foin du conventionnel et du logique, je m'en vais très rapidement lire L'enfant de sable pour découvrir la genèse de ce personnage dont j'ai suivi le difficile mais si beau parcours initiatique.

Bonne lecture et à très vite !

lundi 23 janvier 2012

Brèves #15

Nous revoilà moi et mon insatisfaction du peu d'articles publiés ces derniers temps sur ce blog. Je travaille à un peu plus de productivité, mais ces derniers temps, j'ai dû mal à trouver le temps. Ce qui évidemment ne me sied guère car j'aime prendre mon temps. Dans un monde où nous sommes tous poussés toujours plus en avant, toujours plus vite, j'aime aller à mon rythme, j'aime faire une chose après l'autre sans me préoccuper du diktat du toujours plus.

En vrac... P'tit Deuz continue à baver comme un escargot, mais bon sang quand sortira cette dernière prémolaire ? Une des monitrices de ma nouvelle auto-école m'a fait une réflexion qui a fait bouillir mon sang. J'y ai gagné 2 heures de conduite gratuite et aussi une fameuse niaque pour avoir enfin ce satané papier rose. C'est officiel, la Fola en a ras la casquette (et le reste) de ces con-descendants, de ces anti-pédagogues, de ces mal-adaptés qui composent essentiellement les moniteurs d'auto-école ! Deuz a attrapé un petit virus qui cumulé à la poussée dentaire a créé des poussés de fièvres en dents de scie depuis mercredi. Et un P'tit Deuz fièvreux, c'est un P'tit Deuz en mode koala avec Maman, ce qui explique grandement mes difficultés à faire autre chose de ma semaine. Vendredi, la maîtresse de Wan m'a annoncé fièrement que lors de l'aide personnalisée, "Wan a été très performant". Pour le bien-être de nos relations, je n'ai pas voulu lui rire au nez, cependant, je me pose vraiment des questions sur le sens dans lequel va notre monde. Ne doit-on pas considérer que celui-ci marche sur la tête lorsqu'on demande à nos enfants de 3 ans d'être déjà "performants" ? Dans la famille Wan me fait beaucoup rire, voilà sa réflexion lorsque après m'être fachée parce qu'il bavardait plutôt que de manger son dîner, il m'a répondu "là Maman, ton hôpital patience est en train de baisser !". C'est vrai que d'habitude, je parle plutôt de mon "capital patience", mais finalement "l'hôpital patience" ça sonne bien aussi.

Bonne semaine à tous et à très vite !

vendredi 20 janvier 2012

L'Alcazar Hammam

Le T'chéri est un être particulier et très sensitif. Il a parfois cette capacité à deviner ce dont j'ai besoin alors même que je ne le savais pas ! Pour mon dernier anniversaire, il a une fois de plus visé juste. Le T'chéri m'a offert quelque chose que je savais ne plus avoir, que je savais me manquer, mais dont  j'avais certainement refoulé le besoin tout au fond de ma petite personne. Le T'chéri m'a offert : du temps. Oui, oui, vous lisez bien, du temps, du temps pour moi, du temps sans quotidien, du temps sans réfléchir, du temps juste pour se relaxer, du temps pour n'être que moi pour moi... Le double effet kiss cool de son cadeau, c'est que dans ce temps qu'il m'a offert, il m'a également offert les moyens de le savourer : un bon pour un hammam avec gommage, massage, pâtisseries orientales, thé à la menthe et soin du visage.

Voilà, comment j'en suis venue à passer les portes de l'Alacazar Hammam. Il faisait froid ce jour-là et le vent soufflait dru. C'est une sévère bourrasque qui m'a poussée directement au Maroc. Catapultée, la Fola, aux pays des Mille et une nuits, en un quart de seconde. Des rideaux aux teintes orangées et fuchsia, des tapis orientaux, une douce odeur d'encens et d'huile d'argan, des musiques orientales et lounge. Je me glisse dans un peignoir moelleux et je descends un escalier, direction le hammam, la salle des vasques, la salle des gommages. Mince, je viens de mettre le doigt sur une conspiration si ce n'est nationale, tout du moins régionale ! Comment se fait-il que personne ne nous dise qu'il y a un accès direct sur le Maroc à la Porte d'Italie ? Oui, oui, on y est, les grands carreaux, la vapeur qui sort du hammam si chaud, si rassurant, même un peu étouffant, le gommage au savon noir énergique et purifiant. Mon cerveau se désagrège, je ne pense plus aux repas, je ne pense plus au rangement, je ne pense plus aux enfants, je ne pense plus du tout d'ailleurs, exception faite d'une pensée pour le T'chéri qui a ce moment précis m'apparaît tout auréolé de lumière, dans toute sa grâce divine (cet homme ne peut-être que Dieu descendu parmi nous pour m'avoir offert un tel cadeau, je ne vois que ça !). De toute ma mollesse élastique, je me glisse à nouveau dans mon peignoir, je regrimpe l'escalier, je m'affale sur un matelas au sol, je tends la main vers le Elle qui trône au-dessus de la pile de magazines féminins. Tiens, comme par magie à mes pieds sont apparus un thé à la menthe et une pâtisserie orientale. Où donc est passé le gentil djinn qui m'a apporté ces quelques doses de bonheur ? Et puis soin du visage, massage complet, mélange d'huile d'argan et d'huile d'amande, oserais-je leur dire que je veux rester ici pour le restant de mes jours, que je refuse de me relever de cette table de massage ? Rentrer chez moi ? Mais pour quoi faire ? 

Le petit bonheur de ce lieu : le décor est très beau, le patio où je me suis reposée en mangeant et en lisant était un petit espace de bien-être parfait. Partout des touches de mosaïque, des rideaux soyeux, des coussins moelleux, il se dégage de ce lieu une véritable atmosphère de calme et de repos. 
Le petit malheur : il faut sortir de ce lieu et ça c'est vraiment malheureux ! Quand je suis ressortie et que je me suis retrouvée sur la nationale 7 au milieu du froid, du gris et du bruit, je me suis fait l'impression d'Aladdin éjecté de son tapis volant près d'un goulag en sibérie. 
Le moit-moit : un hammam parfait à faire seule ou avec une ou deux amies, mais difficilement plus. Le lieu n'est pas immense, si vous comptez y débarquer avec vos 5 copines, réservez bien à l'avance car vous allez envahir une bonne partie de l'espace.

Bonne baignade et à très vite ! 

Nouvel édit : en surfant, j'ai appris que lieu faisait tout de même 350 m2 sur 2 étages, donc pas si petit que ça ! Pour être plus précise ce n'est pas un lieu immense type mosquée de Paris, mais c'est tout de même suffisamment spacieux. 

dimanche 15 janvier 2012

1ères brèves de 2012 #14

Voilà, voilà, ça faisait un moment que je n'avais pas rédigé quelques brèves. Pas ma faute, chaque dimanche fêtait quelque chose ! Mais me revoici. A nouvelle année, nouvelle forme. Quoi de neuf donc en ce début d'année 2012 ? 

Deuz s'acclimate de mieux en mieux à la halte-garderie. Wan continue à me faire rire de bon matin avec des répliques assez surréalistes du type, "moi, plus tard, je me marierais avec Mario" . Ne me demandez pas qui est Mario, je ne sais... Les nuits ont été un peu hachées, les canines de Deuz faisant souffrir toute la famille à leur manière. Les soldes ont été fructueuses, surtout pour Wan qui ne va plus à la pêche aux moules dans des pantalons 3 ans, mais aussi un peu pour Deuz, T'chéri et même pour moi. Les leçons de conduite ont été, elles, un peu moins fructueuses, "Fola aura-t-elle un jour son permis" devrait être le second titre de ce blog. Wan a décidé de nous provoquer grâce au fameux et odorant système du pipi-partout-surtout-dans-mon-caleçon-mais-jamais-dans-les-toilettes. Régression de la propreté qui me fatigue, il a bien compris à quel point l'augmentation quotidienne de mes tournées de lave-linge me met les nerfs en pelote. Découverte ou redécouverte de la galette pour mes affreux Jojos qui adorent ! Faut voir comme P'tit Deuz s'en donne à cœur joie, miettes and co tout autour de sa chaise. Dans la foulée, première galette faite maison, un grand merci à Herta et sa fameuse pâte feuilletée Secret de grand-mère, sans qui cette galette n'aurait pu voir le jour ! Malgré les assauts répétés, le panier à linge des enfants a tout de même significativement baissé. Je grapille du terrain sur Wan mais pour combien de temps encore ? Et enfin, retour de votre serviteuse sur ce blog et ça c'est quand même la meilleure brève du monde (au moins), nan ?!

vendredi 13 janvier 2012

Ca remonte...

Aujourd'hui, pour mon grand retour, parlons d'un sujet délicat, d'un sujet floral, d'un sujet qui fleure bon le printemps, parlons de... la régurgitation. Héhé, je peux bien en rire puisque j'en suis (enfin) sortie ! Remarquez que sortie,  c'est vite dit, P'tit Deuz m'en a refait une petite, il y a 4 jours, juste pour me rappeler que j'avais ce sujet sur le feu dans un coin de ma tête. Ah ce P'tit Deuz, s'il n'est pas serviable !

Alors, alors, que dire à ce sujet ! Toi la nullipare qui passe par ici, toi la maman qui attend le "doux" événement, toi la naïve, toi l'insouciante ou encore toi la chanceuse qui est passée au travers, tu ne sais pas bien ce que veut dire régurgitation. Tu en as quand même une vague idée et même que comme tu ne veux pas passer pour l'inculte de service, tu t'empresses de regarder la définition : "Retour des aliments de l'estomac ou de l'œsophage dans la bouche, sans nausée ni effort, normal chez le nourrisson". Oui, bon, d'accord, un peu... mais en fait non ! Comment ça non, t'entends-je penser ?! Et d'argumenter mais enfin la mère qui rit c'est pas moi qui le dis, c'est Le Trésor de la Langue Française, ce dictionnaire que tu adules je te le rappelle, alors pourquoi hein que tu la ramènes la Fola ? Au passage, tu argumentes très bien mon cher lecteur mais voilà, la Fola, la mère qui rit, elle ne veut surtout pas te brusquer mais elle va quand même aller voir avec toi la définition du mot "nourrisson". Tiens, tiens, un nourrisson, c'est donc un "Enfant qu'une femme nourrit de son lait." Sympa la femme d'ailleurs de nourrir un enfant, qui passe par là comme ça ! Mais ne nous écartons pas du sujet. Alors oui, bon d'accord, c'est vrai les nourrissons reçoivent du lait de leur mère ou du lait du biberon par leur mère (ou leur père) et leur font ensuite la grâce d'un petit rejet de lait, mais, malheureuse, pas que... Non, malheureusement, malheureuse, pas que !!! Non, non, non et non, les enfants, qui nous le savons tous, tout au fond de nous (si, si cherchez bien là tout en bas au fond à droite), sont en réalité des sadiques pervers - oui, bah ça va la langue de bois maintenant, on va parler vrai sur ce blog et appeler un chat un chat - ne s'arrêtent pas à la régurgitation "laitesque", ils décident ces jeunes Coubertin d'aller toujours "plus vite, plus haut, plus fort" ("Citius, Altius, Fortius" pour les puristes) dans l'exploration de la régurgitation et de continuer même après le passage à ce que nous appellerons la nourriture solide (compotes, purées, bout de pain, biscuits, feuilles mortes, morceaux de terre, la liste est bien sûr non exhaustive).
Je vais donc, à présent et de façon presque imagée vous donnez les vraies définitions de la régurgitation. Oui, je dis bien "les" car la régurgitation, c'est plus fort que la vengeance ou Janus qui n'ont que deux visages (notez le grand écart culturel que je viens de vous faire. Et j'ai même pas mal ! Moi, je dis quelle souplesse, cette Fola !), c'est carrément au même niveau que le Malin qui, lui, a plusieurs visages... La régurgitation c'est comme Séga, c'est plus fort que toi (oui, toi là bas qui as moins de 27ans et demi et qui n'as pas compris ma blague, tu te tais ou tu sors !).
Or, donc, la régurgitation, mais qu'est-ce ?
- La régurgitation, c'est un instant de solitude dans le train, lorsque tu te lèves pour descendre, ton bébé en portage, ton plus grand te donnant la main, ton autre main portant des cadeaux d'anniversaire et que tu entends le contrôleur annoncer "TaGare, 2 minutes d'arrêt... 2 minutes d'arrêt" et que dans un ralenti foudroyant, tu vois un magma sortir des lèvres de ton bébé pour atterrir sur le siège sur lequel tu siégeais précédemment. Avez-vous remarqué comme personne ne vous aide à nettoyer quand il s'agit de régurgitation ?
- La régurgitation, c'est un pincement au cœur, lorsque des personnes s'approchent de ton enfant, murmurant un sourire aux lèvres "qu'il est mignon !" et qu'elles se reculent lentement, le sourire se figeant, touchées qu'elles sont par l'odeur "particulière" de ton tout-petit. 
- La régurgitation, c'est une insulte à la mode, quand le chouchou-loulou vient se lover dans tes bras, pour te laisser une "trace", un grand jet d'amour, sur les manches de ton joli cardigan Ventilo, sur les jambes de ton slim rouge, sur le bout de tes cuissardes.
- La régurgitation, c'est une erreur écologique, puisque c'est entre 3 et 7 tenues par jour pour Mister Bébé, tout autant pour Miss Maman et pour Sir Papa, voire même pour toute personne approchant d'un peu trop près ce bébé à la salve si chaleureuse. C'est donc 3 à 7 fois plus de machines à faire tourner et on a beau sortir la carte machine à froid, ça reste quand même beaucoup d'eau et d'électricité juste pour un bout de zan de moins de 80 cm. Nous disons donc : régurgitation 1, sauver la planète 0
- la régurgitation, c'est enfin une nouvelle tendance picturale grâce à mon p'tit Deuz au génie créatif si développé qui en a fait des fresques, avec étalement du vomito à la Jackson Pollock, mélange des couleurs à la Kandinsky et touche personnelle de l'artiste en herbe, odeur piquante sur une base purée de légumes quelques notes d'herbes prédigérées (ça marche aussi avec la terre, les morceaux de bouts de bois ou les vieilles miettes de pain) car rappelons-le quand on régurgite à 10 mois, on régurgite plus de solide que de lait, je vous laisse en déduire, ce qu'il y a à en déduire !

Pour achever, je vous préviens d'ores et déjà que je ne tolérerais aucun commentaire sur les raisons du pourquoi, du comment (je sens obscurément que je tends le bâton pour me faire battre là).  Oui, peut-être que le passage au solide est plus difficile pour certains petits estomacs ; oui, peut-être que le passage à la verticalité aide à la digestion ; et oui encore, peut-être que l'immaturité stomacale chez certains jeunes enfants est à prendre en considération ! Moi, ce qui m'intéresse c'est le résultat et le résultat c'est qu'on a passé des mois à sentir le vomi que ce soit dans nos narines frémissantes ou sous nos pieds légers. Et multipliez donc ça par deux, puisqu'on a été équipé 2 fois de ce genre de machine, ça doit être un problème récurrent dans cette marque j'vois que ça !
A tous ceux qui sont encore dedans un seul mot d'ordre : courage ! 
A tous ceux qui en sont sortis : yesssssssss ! 
A tous ceux qui ne l'ont jamais vécus : veinards ! 

Bonne fin de semaine à tous et à très vite !

jeudi 5 janvier 2012

Toujours en vie

Non, ce blog n'est pas en vacances, oui, je n'ai pas le temps et en plus j'ai des amis à la maison qui ne se nourrissent pas de notes bloguesques (ça serait drôle, vous me direz). Oui encore les chouchoulous d'amour ont décidé de mettre la barre assez haute niveau bêtises. Et oui, une dernière fois, je ne peux que les remercier puisque cela me permet une petite note de blog, histoire de vous caler une dent avant la vraie reprise des hostilités. 


Bilan à mi-semaine de mes chêêêêêêêrs chouchouuuuuuu-loulouuuuuu d'amûûûûûr : 
- un pipi dans le pyjama avant de se coucher : fait 
- un sapin renversé : fait
- un pipi dans le pyjama après le petit-dej : fait
- une poubelle renversée : fait
- un pipi tout autour des toilettes sans une seule goutte dans les susdits toilettes : fait 
- une purée pommes de terre-carottes-navets écrasée sur les doigts, étalée sur le bavoir, tartinée sur la table et enfin dans un bouquet final mise en mèche à mèche sur les cheveux : fait 
- un pipi dans le caleçon et le jean, juste en rentrant de l'école : fait 
- un jouet dans les toilettes : fait 
- une moitié d'assiette saumon-poireaux qui fait plus ample connaissance avec le sol : fait 
- une cuillère qui fait plus ample connaissance avec le sol (elle aussi) une dizaine de fois (c'est qu'elle doit aimer ça la coquine) : fait 
Je vous laisse le soin de réattribuer ces exploits à Wan ou Deuz, selon...

Vous l'aurez compris : 1) ce n'est pas parce que je n'écris pas que je m'ennuie et loin s'en faut, ai-je envie d'ajouter.
2) je me demande de plus en plus pourquoi j'en ai fait ! Comment ça de quoi ? Bah des chouchouuuuuuuuuuu-loulouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu d'amûûûûûûûûûûr pardi !
3) heureusement que mes amis ont débarqué, on a bien cru qu'on allait se retrouver dans la rubrique fait divers avec intitulé "elle a incrusté ses 2 enfants dans le mur et... elle n'a pas de remords, portrait d'une mère devenue sociopathe par la force du destin". 

Bonne fin de semaine à tous et à très vite !

dimanche 1 janvier 2012

Bonne année

Voilà, voilà, on y est ! 

2012 !!! 
Je vous souhaiterais bien tout un tas de bonnes choses à long terme, mais je ne vais vous souhaiter que du court terme puisque comme chacun sait, le 21 décembre prochain nous serons tous morts !!! C'est injuste mais c'est comme ça, que voulez-vous !
Donc, donc, je vais vous souhaiter de profiter un max des gens qui vous entourent au jour le jour, de faire la fête (à mort pour rester dans le thème), d'étouffer de baisers vos enfants, de crier un bon coup quand la vie vous énerve trop et de rire à en perdre haleine quand les situations sont cocasses. Je vous souhaite de la volonté pour les bonnes résolutions que vous n'allez pas manquer de prendre (pour ma part, souhaitez-moi bonne chance, j'aimerais avoir mon permis avant novembre 2012 histoire d'en profiter un peu avant la fin des temps), de l'autodérision pour les derniers plans pourris que la vie pourrait mettre sur votre chemin, un peu de cynisme pour ne pas sombrer dans le bon sentiment basique, de l'humilité pour ne pas vous prendre trop au sérieux et de l'estime de soi pour pouvoir vous la jouer aux moments opportuns. 
Pour le reste, amis, famille, amour, santé, tout ça tout ça, y en a plein d'autres pour vous les souhaiter, j'voudrais pas que vous soyez en surdose ! 
Et puis, pour 2012, je ME souhaite (on n'est jamais mieux servi que par soi-même) de plus en plus de lecteurs-trices et de plus en plus d'inspiration pour pouvoir les et vous combler. Je souhaite que vous continuiez à venir discuter avec moi ou que vous vous décidiez (je vous vois petit(e) timide) à le faire. 

Bonne année à tous et à très vite ! 

Ps : Je me demande tout de même si on devrait pas, juste au cas où, on ne sait jamais qu'il y ait eu un malentendu, organiser un grand rassemblement, pour fêter la non fin du monde, le 22 décembre 2012, une bouteille de champ' à la main sur le pont des Arts ? T'chéri quant à lui s'occupera des curly. 
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