mercredi 30 novembre 2011

Anatomie d'un lendemain de fête !

Tiens, tiens ! Revoilà, votre cobaye préféré ! Comment ça qui ? Bah moi, pardi ! Qu'ai-je testé pour vous ces derniers temps ? Et bien, je vous le donne en mille (Emile, ahahah ! Il me semble que je l'ai déjà faite celle-là, nan ?), j'ai testé pour vous les lendemains de fête avec enfants, mais sans gueule de bois.



Et oui, messieurs-dames, vous pouvez me féliciter, la seule présence d'esprit que j'ai eu dans cette soirée, a été de ne pas boire (ou très peu, une coupe de champagne ça ne saurait se refuser) parce que je pensais déjà que le lendemain matin notre amie Liberty (j'ai décidé de surnommé comme ça la baby-sitter, à vous de deviner pourquoi, et je pense que nul besoin de Patrick Jane le mentaliste pour comprendre pourquoi) ne serait plus là pour s'occuper des loustics. Il n'y aurait plus que moi avec eux, ou plutôt moi contre eux, tout contre (pour pasticher Guitry) ! Bref, pour l'alcool j'ai été forte, j'ai su résister mais pour le reste, j'ai fait la fête, avec un grand F, parce que c'est pas le tout d'embaucher Liberty pendant 6 heures, de s'acheter des accessoires pour le déguisement, de prendre le taxi, et tout le toutim, mais faut savoir en profiter aussi.
Concrètement, voir même abstraitement, que se passe-t-il donc les lendemains de fête pour une maman avec 2 loustics en pleine forme ? Allons-y de haut en bas !
Les cheveux : ils n'ont pas mal mais ils sont tout de même un peu fatigués. Comprenez, ils ont voleté toute la nuit à vos côtés. Ils ont pris l'eau, enfin la sueur, le maquillage (because soirée déguisée et vous avez choisi d'être en avatar, du coup les pauvres sont tout bleus), les confettis et les serpentins ! Et même après un shampoing et un micro-masque, "micro" parce que les chouchoulous n'ont pas la patience d'attendre la pause de 30 minutes de votre super soin régénérateur, ils sont toujours ternes, raplapas, flappys. Ils ont besoin de dormir, comme vous et comme le reste de votre corps mais a priori pas comme votre progéniture qui a du tonus à revendre, merci, merci madame la marquise !
Les yeux : Comment ça ils sont toujours dans leurs orbites, bien positionnés ? Tiens, c'est étonnant moi j'aurais juré qu'ils s'étaient légèrement décalés. J'ai ressenti très concrètement le poids de l'expression ne pas avoir les yeux en face des trous. Pour remédier à cet état de fait, une seule solution, fermer les yeux quelques minutes, voir quelques heures. Ah ? Ca s'appelle dormir ? Ah bah non, alors, les chouchoulous ne sont toujours pas enclin à cela, il ne reste plus qu'à tout regarder de travers... 
Les oreilles : Ah parlons-en de ces traitresses ! Elles vous font un coup étonnant. Elles vous font entendre des choses qui n'existent pas. Non, mais là vous vous dites que j'ai menti au début de l'article et que j'ai bu ce soir de fête, voire même le lendemain mais vous allez vite comprendre. Vos oreilles vous font croire que vous entendez de la musique alors qu'il n'y en a pas ! Vos oreilles (à moins que ce ne soit votre cerveau mais un lendemain de fête on ne reconnait plus tellement ses organes) vous font d'ailleurs écouter toujours la même chanson. Une chanson qui est passée durant la soirée, souvent et bizarrement pas celle sur laquelle vous vous êtes le plus éclatée, une chanson qui passe en boucle dans votre tête comme un message d'outre-tombe, non que dis-je, un message d'outre-fête. Dans mon cas, j'ai passé mon dimanche dans les années 90 (oui, je sais, pas les meilleures années, celles où j'étais ado, beurk) avec Sing Hallelujah en fond sonore. Oui, oui, vous avez le droit de me plaindre les loustics en pleine forme plus Dr Alban, ça fait beaucoup, et même beaucoup trop, pour une seule femme, et pourtant j'ai survécu. 
La gorge : Bof, ça va, rien de bien grave. Non, le vrai problème c'est votre voix, un délicieux et délicat mélange de Robert (votre déménageur), Roger (votre charcutier)  et Dark Vador (votre côté obscur). Du coup, quand vous dites à vos enfants "ne me parle pas sur ce ton, je suis ta mère", ils ont une terrible envie de vous répondre "non, non, je suis ton père, kssshh kshhhh" (ils connaissent leur classique que voulez-vous).
L'estomac : C'est là que le bât blesse, ce qui fait se demander mais pourquoi n'ai-je pas bu plus si c'est pour en arriver à un résultat similaire ? J'ai tout de suite la réponse. Parce qu'il y a la migraine en moins et parce qu'on est nauséeuse mais beaucoup moins tout de même. Oui, les lendemains de fête, étrangement on n'a quasiment rien mangé, quelques curlys mélangés à des petits bouts de pain surprise et un peu de chips ; un peu de salade de pâtes, quelques pilons de poulet qu'on n'a même pas vraiment rogné, et vaguement un peu de pâté ; 3 bouchées de gâteau au chocolat en dessert, mais rien de furieux. Et pourtant, nous voilà avec l'impression bizarre d'avoir manger un festin, d'avoir bâfré ignoblement, la sensation de l'après-repas de noël, de l'après-repas de mariage... Pourquoi donc ? Et bien parce que vous avez tout mélangé en petite quantité mais quand même et qu'ensuite vous avez eu la bonne idée de secouer. Quelle idée juste après le repas de vous mettre à sauter, danser, chanter, voire brailler, comme une sauvage ! Vous saviez bien que ce n'était plus de votre âge, nom d'une pipe en bois !
Vos jambes : Et bien, elles s'en sortent plutôt bien finalement les cocottes. On aurait pu croire que cette soirée à danser sur le dancefloor, qui en l'occurrence était en pente, à enchaîner des pas incroyables, à inventer des prouesses jambières hors du commun aurait atteint vos pauvres guiboles. Et bien, finalement très peu. Cela sert au moins à cela de courir sans cesse après les loustics, de courir à droite, à gauche après l'un qui veut sortir du parc et l'autre qui veut escalader le mont tourniquet. Félicitez-vous, vous avez la jambe légère, la jambe conquérante, la jambe des jambes ! Et remerciez-vos enfants qui en ce dimanche en ne baissant pas de régime vous aide à entretenir ces jambes de rêve. 
Vos pieds : Alors, là, ça dépend de votre optimisme au début de la soirée. Deux cas de figure : vous avez été très optimiste, vous avez enfourché vos escarpins à talons de 8 cm, ou pire vous êtes une optimiste illuminée, vous avez serti vos pieds de stilettos (inconsciente ne puis-je m'empêcher d'ajouter) et là, vous douillez. Et quand vous lisez la version d'Andersen de La petite sirène à vos enfants - vous savez la version où à chacun de ses pas "il lui sembl[e] marcher sur des aiguilles pointues et des couteaux aiguisés" - vous vous sentez en totale osmose avec l'héroïne (sans parler de cet abruti de prince qui ne voit pas la perle qui se trouve à portée de main, ça c'est un autre sujet) ; soit vous avez été très réaliste, ou comme moi ça n'allait nullement avec votre tenue, et vous avez opté pour des chaussures confortables, vos pieds vont plutôt bien, même si vous ne diriez pas non à un léger bain de pied, une bonne pédicure, un massage des orteils. Si certaines ont réussi à mettre au monde des enfants dans les modèles manucures-pédicures, j'attends vos recettes, parce que moi, je fais plutôt dans le casse-pied. 

La conclusion de votre cobaye : le meilleur dans les lendemains de fête, c'est la nuit qui suit, quand les enfants dorment et qu'épuisé votre cerveau cesse de vous passer du Dr Alban et vous laisse faire une nuit des plus régénérante. 

Bonne soirée à tous et à très vite !

2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup "Liberty".
    I see you (hi! hi!)
    Bises,
    O.

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  2. @Ophé : moi aussi j'aime beaucouuuuuuup Liberty mouarf ! I see youuu too.

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